[Introduction] - [Tableau] - [Commentaires] - [Bibliographie]
Chronologie des supports, des dispositifs spatiaux, des outils de repérage de l'information
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oral
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capacité anatomique du langage mémoire |
récit sous forme de mythe
Comme dans les représentations graphiques (où les dessins se superposent), pas de séparation entre les éléments oraux dans le mythe. |
récit sous forme de Transmission de savoir-faire technique par l'oral et l'imitation gestuelle Transmission dans les territoires préhistoriques d'informations entre chasseurs, cueilleurs pour s'approvisionner toujours au même endroit |
- L'information emprunte les caractéristiques du
- Le support est réutilisé que se soit la paroi ou la mémoire! - Pour la taille du silex et le développement des outils et des armes une information orale circule pour transmettre les savoir-faire. D'un approvisionnement opportuniste, le chasseur -cueilleur passe à une gestion et à une anticipation plus forte de sa collecte. Il a une carte mentale des lieux et peut transmettre des informations en ce sens. |
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écrit/image |
parois en pierre |
-zones de re-présentation -graphisme |
structure dans l'ornementation de la grotte |
Grottes peintes (en nombre restreint dans différentes régions d'Europe) |
Aurignacien |
tracés rythmiques ABSTRAIT série de traits, points, bâtonnets. |
Des os d'animaux, munis d'une ou plusieurs séries d'encoches (-35 000 à -20 000 BP constitue des supports pour compter) |
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Gravettien |
formes explicites:
têtes d'animaux, ovales féminins |
Objets décorés porteurs de sens, circulent ( statuettes féminines, coquillages de parure, galets aziliens...) |
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Solutréen (Lascaux)
Sites: Altamira, Niaux. Magdalénien |
mythogramme dessins CONCRET Organisation spatiale en 3 zones:
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Ces zones ont sans doute une implication sémantique ? |
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ANTIQUITÉ Site :Uruk |
- Tablette d'argile, biseau sur l'argile molle, stylet à section triangulaire, -Parallèlement en Egypte, utilisation du papyrus et de l'encre (gomme d'acacia et suie) |
INVENTION de l'écriture picto-idéographique: un idéogramme est un signe qui transmet à la fois un son et un sens. Un pictogramme est un idéogramme qui en plus représente ce qu'il signifie. Très rapidement, les pictogrammes sont schématisés, les courbes segmentées et l'écriture devient cunéiforme (en forme de coins ou de clous). 1.600 signes ou plus. Ecriture disposée en colonnes subdivisées en cases, se lisant de haut en bas et de gauche à droite. |
(liste administrative, liste de souverains, liste lexicale, formule, recette, prescription) - Ex: liste des titres et professions établie à Uruk (-3.200). (traces de résumé dans des documents en écriture cunéiforme) |
- Les premiers signes écrits sont des comptes agricoles - On passe de la comptabilité (tablettes numériques) à l'écriture (tablettes pictographiques)
- Collecte systématique d'informations, possibilité de classer l'information selon différents critères. -Distribution spatiale des données (en colonnes, forme tableau) |
Site: Ugarit
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Tablette d'argile de 15 X 15 cm posée sur l'avant bras (cette position s'accompagne d'une écriture en lignes horizontales de gauche à droite.)
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- Évolution du système d'écriture vers le phonétisme (un signe ne transmet qu'un son ou syllabe). - L'écriture cunéiforme devient mixte, certains signes sont des idéogrammes, d'autres sont purement phonétiques. Naissance de l'alphabet cunéiforme (entre 22 et 30 signes consonantiques) |
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Tablettes d'argile |
Linéaire B |
- Comptes d'intendance |
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Papyrus et encre |
Développement de l'écriture araméenne (alphabet consonantique supplante la vieille écriture cunéiforme) |
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Sites: Sultan-Tepe, Ninive, Sippar.
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- Tablettes |
Colophon au bas des tablettes indique pour qui est fait le travail de copie |
Ex: Catalogue de la bibliothèque d'Assurbanipal (-669 à 631). Catalogue par catégories (classement thématique) Ex: Har-ra = Hubulu, grande encyclopédie thématique babylonienne (- VIe s.) |
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Inscriptions gravées ou dessinées sur céramique. Ecriture sur matériaux périssables (tablettes de cire ou d'argile, peau, papyrus) |
Introduction de l'écriture alphabétique. Adaptation de l'alphabet nord-sémitique. Invention des voyelles. |
Caractère versifié des premiers textes (propriétés, déclarations d'amour, dédicaces...) |
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- Transcription sur papyrus de la poésie orale homérique |
LISTE / CATALOGUE
- Listes-Catalogue des vaisseaux de l'Iliade |
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Inscriptions sur pierre, sur bronze, sur plomb. |
Elaboration de systèmes numériques grecs (-650 environ) - Premières inscriptions publiques mises par écrit des lois (Crète). - Premières expériences scripturales et commerciales grecques. (vers -650) |
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Adoption par Athènes de l'alphabet ionien oriental qui se répand dans le monde.
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Emploi toujours courant de la tablette dont la partie interne est recouverte d'une pâte de cire où l'on écrit avec un stylet
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Naissance de la Koine, langue commune de tous les Grecs (-336-323)
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Pour les pièces de théâtre et pour les écrits historiques Ex : Le résumé d'Agamemnon d'Eschyle |
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- Papyrus de Derveni (Macédoine). Le plus ancien papyrus grec (texte orphique). le "livre en rouleau" (biblos ou biblion). |
LISTE / *;
Constitution de listes et de catalogues qui sont des aide-mémoires pour Aristote et ses disciples (-335). |
Fondation du Lycée. (Aristote le dote d'une bibliothèque à vocation encyclopédique. -335) |
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GRECE |
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- Pinakes: tableaux en métal, bois, pierre, recevant un type particulier d'écriture. -Emploi d'abréviations dans l'écriture - Ponctuation - Coupe des mots, espace, paragraphes : signale la fin d'une phrase, utilisation des points, puis abandon de ces techniques pour la scriptura continua , adoptée en Grèce dès l'époque classique, puis à Rome au IIe s. |
- Pinakes : objet fonctionnel qui centralise l'information et la rend utilisable en introduisant dans l'écriture un principe de clarté, sur le mode de l'alignement. Ex. : le poète Callimaque (vers -270) dresse l'inventaire de la bibliothèque en 120 rouleaux ("tables ou pinakes des auteurs qui se sont illustrés dans tous les aspects de la culture et de leurs écrits"). |
Création de la Bibliothèque du Musée d'Alexandrie (-290 à -280) |
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Utilisation à Rome de tablettes reliées par 2 ou plus (diptyques)
Parchemin (peau) est surtout employé à Pergame sous forme rouleau (usage officiel) + calame + encre Tablette de bois enduite de cire noire sous forme "codex" (usage confidentiel: livre de compte, carnet de notes) puis au Ie s. environ codex (ensemble de cahiers, formés de feuilles rectangulaires de parchemin cousues les unes avec les autres) |
Les romains empruntèrent leur alphabet à une variante occidentale de l'alphabet grec, peut-être les Etrusques servirent-ils d'intermédiaires? L'alphabet comporte 23 lettres. Utilisation de lettres monumentales sur la pierre appelées "capitales monumentales". Pour le parchemin, le papyrus, on trouve la capitale quadrata, ou italique souple, la rustica. Dans le volumen latin les lignes d'écriture sont disposées en colonnes, de telle sorte que chaque feuillet collé à l'ensemble du rouleau recevait une colonne et toutes ces colonnes parallèles, placées à la droite les unes des autres défilaient sous les yeux du lecteur à partir de la gauche. Les colonnes sont parfois numérotées.
La création d'une sténographie de la langue latine est attestée au 1er siècle avant J.C. Il est probable que le principe remonte à la Grèce du 4e siècle avant J.C. |
Ex : Dans les écrits d'Aristarque (grec -220-143) et Aristophane de Byzance (grec -257-180). Ex : -56 à -46, Varron (-116-27) conçoit les "Antiquitates rerum humanum et divinarum". |
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Rome
Chute de Rome : 476 |
Codex (= forme livre), le mot paraît pour la 1ère fois en +67. Le codex a 2 colonnes par page, la page n'occupe que 2/3 de la hauteur de la feuille. Il n'y a pas de gabarit modèle. De plus, les supports retrouvés sont très rares. |
- Au 1er s. ponctuation et espaces divers ente les mots. - A partir du IIe s. et jusqu'au XIe s., absence de séparation nette entre les mots "scriptura continua". - Avant la fin du second siècle de notre ère, les Romains séparaient les mots puis abandon de cette pratique (à cause de la préférence pour une lecture orale ?) - Organisation syntaxique: pas toujours de distinction claire entre les mots et les autres unités signifiantes. - La tâche de séparer les mots est accomplie par le lecteur plutôt que par le scribe. - Cependant, le paragraphe est utilisé depuis - IVe s et employé comme indice de lecture. - La "Rubrique" (dans les textes de lois) est le titre du chapitre teint en rouge, d'où son nom. - Apparition de lettres plus souples : la minuscule cursive, et de la minuscule onciale. - La synopse suppose une répartition du texte en livres, chapitres, versets, bientôt numérotés. Grâce à la numérotation, on peut avoir un système de renvois. |
- Technique de la citation=mettre en relief l'autorité(cf. Pline l'Ancien 23-79) et liste des ouvrages auxquels on emprunte (déjà Varron, Vitruve)
- Au 1er s. de notre ère, arrangement des têtes de chapitres "tituli" en latin avec table de contenu qui y renvoient.
Ex : L'histoire naturelle de Pline l'Ancien (23-79) en 37 livres. Classement systématique.
Synopse : systèmes de renvois sous forme de tableau qui apparaissent pour aider à retrouver les passages qui se répondent, en particulier, les récits parallèles des Evangiles; ex : Synopse d'Eusèbe de Césarée, grec chrétien (265-340). - On parle aussi de canons (grec kanôn= règle). Capitulation : sorte de table détaillée et analytique des matières. Résumé de matières (sujets ou capita) joints aux livres bibliques manuscrits. |
- Le livre moderne est né le jour où une personne a eu l'idée de faire du carnet de notes confidentiel: un livre.
- C'est avec la forme codex que l'index alphabétique pourra être adopté.
- La synopse est utilisée pour étudier les ressemblances et les différences entre les quatre évangiles. Ce n'est pas vraiment un index, mais cela fournit une consultation relativement rapide de données cadrées dans un long corpus textuel. - La table de contenu joue tantôt le rôle de prémices d'index, tantôt le rôle d'un résumé. |
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- Rupture de l'écrit du IVe au VIIIe s. Réelle reprise au XIe s. - Le savoir écrit se réfugie dans les monastères. |
- Le papyrus est toujours largement utilisé dans l'ensemble du bassin méditerranéen. En Gaule, on l'utilise jusqu'au 7s. de notre ère.
Sur le papyrus, on ne trace pas de ligne (les fibres végétales forment un guide) Sur le parchemin, on est obligé de commencer par faire le schéma des lignes porteuses. La forme codex se généralise au 4e siècle
- Parchemin (mais celui-ci est toujours coûteux) Vélin=parchemin de qualité obtenu en traitant la peau de très jeunes veaux ou mort-nés. |
- Du Ve s. au VIIIe s., il existe 5 sortes d'écriture : . la capitale (celle des romains:les traits verticaux sont fins, les traits horizontaux épais. Elle est utilisée pour les actes officiels et les monuments) . l'onciale (c'est une simple modification de l'alphabet capital; c'est l'écriture des livres). . la semi-onciale ou demi-onciale (cette écriture emprunte des formes minuscules) . l'écriture cursive ( tracée rapidement, elle n'a pas de forme caractéristique: elle emprunte aux trois premières en les mélangeant. Elle est utilisée pour les notes qui accompagnent les manuscrits). . la minuscule mérovingienne (c'est une cursive déformée qui devient illisible). |
Prémices d'index. Ex : VIe s., index alphabétique - sujet établit sur L'Apothegmata, texte anonyme du Ve s. sur les énoncés théologiques donnés par les grands auteurs grecs.
Ex : 6e siècle, Le traité/Dictionnaire, Materia medica de Dioscorides Pedanius comprend une grande variété d'herbes. Chacune a un paragraphe propre. Il y a aussi une capitulatio (ou table de contenu) par ordre alphabétique des herbes.
Ex. Transcription de titres d'auteurs de l'Eglise (+420). Cette liste sera imprimée en 1470 à Augsbourg. Ex. Cassiodorc (milieu 6e siècle) dans ses institutiones fournit des résumés (tituli). Ex : Cassiodore (480-575) dans ses institutiones donne des symboles pour se repérer.
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Nouvelles vagues d'envahisseurs:
Le savoir se réfugie toujours dans les monastères
Le Haut Moyen-Âge - Le règne de Charlemagne et de ses successeurs marque dans le domaine de l'écriture et de la culture en général, une renaissance qui se prolongera jusqu'au 12e siècle malgré un déclin au 10e siècle.
- Les sept arts libéraux sont :
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Parchemin |
VII-VIIIe s.:
- Au VIIIe et IXe s., la Réforme carolingienne remet de l'ordre dans l'écriture; elle s'inspire des manuscrits antiques. - La minuscule caroline, née entre Rhin et Loire à la fin du VIIIe s. est issue d'une simplification de l'écriture minuscule latine. Elle se caractérise par des formes arrondies et bien identifiées et se propagea en Europe occidentale avec des régions de résistance dans les Iles britanniques, en Espagne et en Italie méridionale. Le point d'interrogation dont la forme a varié est apparu sous le règne de Charlemagne. - Apparition des langues vulgaires dans les documents officiels. - Mesures prises face à l'altération des textes originaux: -Réalisation de copies nouvelles à partir des sources les mieux authentifiées. - Emploi de l'écriture carolingienne =les manuscrits carolingiens ainsi normalisés portent la mention "authentico-libro" qui en garantit la parfaite transcription. - 11e siècle : la séparation des mots est pratiquement courante, la ponctuation est présente. La lecture silencieuse s'acquiert peu à peu et fait partie de la vie monastique. |
Prémices d'index Ex : Dans l'ouvrage Sacra Parallela, Jean Damascène (de Damas) (environ 650-750) ajoute une table de contenu classée par ordre alphabétique selon des mots-clefs.
Le droit romain se transmet par des épitomés. Ce sont des abrégés de droit romain. Par ailleurs, des résumés dans la marge du contenu de la page peuvent être observés dans certains manuscrits du code Justinien du 9e au 11e siècle.
Ex : Isidore de Séville (562-636) dans Les Étymologies fournit en reprenant le découpage des 7 arts libéraux un inventaire mi-linguistique, mi-encyclopédique de la culture de l'Antiquité.
Ex. Glossaire de Reichenau (768) Vocabulaire biblique français-latin conservé en deux manuscrits de 1200 et 84 mots.
Ex : Bède le Vénérable (anglo-saxon), (673-735) à la fin de son histoire ecclésiastique ajoute la liste de ses oeuvres : Noticia de se ipso et de libris suis. |
- Essai de normalisation de l'écriture et des manuscrits |
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Bibliothèques de collections privées ou princières, abbayes, couvents, églises. Puis, universités, chartreux, ordres mendiants, chanoines, ordres réguliers.
XIIIe : Naissance des Universités
Les étudiants étaient des clercs et le plus souvent devenaient religieux s'ils avaient pris des cours de théologie. Il faut distinguer la "libraria" pour les clercs étudiants, des lieux pour les actes de la pratique juridique: chartes, actes notariés... |
- Parchemin - Le papier introduit à la mi XIIe s. se généralise au XIIIe s., XIVe s. (papier chiffon : lin + chanvre). - Apparition des lunettes pour presbytes et hypermétropes (1285).
- la mémoire est toujours importante ainsi que les procédés mnémotechniques de la mémoire. |
- Ecriture gothique se répand dans toute l'Europe. - L'écriture gothique utilisée à l'Université dans les livres religieux, n'est pas toujours facile à lire. Une des variétés de la cursive gothique est la bâtarde; celle-ci apparaît au début du XVe s.. Elle est utilisée pour transcrire des textes en langues vernaculaires. - L'humanistique, imitation de l'écriture caroline, née en Italie dans la seconde moitié du XIVe s. Elle a donné naissance au caractère romain d'imprimerie et à l'écriture moderne. - Jusqu'au XIIIe s, l'écriture est un art monastique. Avec le développement de l'enseignement dans les universités, l'écriture se répand parmi les laïcs (non religieux). Conçue pour les laïcs : la lettre bâtarde est plus facile à lire. - Les abréviations se multiplient à partir du XIIIe s. dans les manuscrits d'origine universitaire et dans ces traités techniques. |
Ex: Henri de Gand (1217-1293) rassemble les titres de 9000 écrits d'auteurs ecclésiastiques.
Catalogues simples :
Les catalogues doubles voir triples,
Ce sont des inventaires du fonds de la bibliothèque, accompagnés d'un index où les titres sont classés dans un ordre alphabétique : mots-sujets ou noms d'auteurs. Ex. de catalogue triple : celui de St Martin-de-Douvres en 1389 qui comprend :
- Apparition du premier catalogue collectif dans la seconde moitié du XIIIe s. en Angleterre " Registrum Librorum Angliae " qui regroupe 183 bibliothèques ecclésiastiques. On sait que la rédaction de ces tables était une des tâches des bibliothécaires, (en tous cas au bas Moyen-Âge). |
L'intérêt est plus porté vers le contenu que sur le " livre objet " en tant qu'entité. |
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(suite et fin) |
Parchemin Papier |
XIIe -XIIIe s. :
XIVe s : Les textes s'aèrent. Séparation des mots selon les types de documents.
Les manuscrits sont copiés par des scribes professionnels alors que les index - mal recopiés - sont peut-être écrits par les propriétaires ? |
Ex : Vincent de Beauvais compose le " speculum majus " entre 1240 et 1260. (grand miroir = image du monde). Aventure encyclopédique majeure du XIIIe s. Ex : G. Balbius dit Jean de Gênes, crée le " Catholicon " en 1240, imprimé en 1460. Concordance : répertoire alphabétique de tous les mots utilisés dans un texte. Dans les concordances bibliques chaque mot de la Bible est ainsi classé, accompagné de la phrase où il se trouve et de sa référence (livre biblique, chapitre, verset). Ex : " Concordantiae Bibliorum " Hugues de St Cher (+1263), dominicain à l'initiative de la première concordance biblique. Ex : Jean Hautfuney (1358) indexe le " Miroir historial " (=encyclopédie) du dominicain Vincent de Beauvais. - La fabrication d'index se multiplie à partir du 14e s. Ils sont faits par les ordres mendiants (franciscains notamment) et servent pour la prédication. On trouve des index dans les recueils d'exempla. |
- L'ordre alphabétique est adopté définitivement (en même temps que la comptabilité en partie double).
- Ces outils de repérage (index) utilisés d'abord chez les théologiens se répandent ensuite dans les communautés lettrées : avocats, médecins, administrateurs... - Le document trouve sa forme en fonction de son utilité. - Recherche d'efficacité pour manipuler le contenu statim invenire (trouver vite). - La forme du recueil n'existe pas en elle-même mais en fonction d'un contenu utilisable : on le manipule, le classe, le déplace. |
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Naissance de l'imprimerie mi XVe s.: J. Gutenberg (1400-1468) inventeur de la presse à imprimer et d'une encre qui permet d'imprimer les 2 faces du papier et surtout qui ne coule pas entre les caractères métalliques. - Invention de la typographie : impression à l'aide de caractères mobiles et réutilisables en métal coulé, plus encre à base de pigment du noir de fumée et d'un verni à l'huile de lin. |
- Les cotes pour retrouver le livre dans la bibliothèque se généralisent au XVe s. - Le colophon est employé. - L'imprimerie reprend le dispositif graphique du manuscrit au XVe siècle (cf. les incunables : livres imprimés avant Pâques 1501). - L'écriture gothique recule. |
Ex : Johan Tritheim (1462-1516) abbé dans un monastère bénédictins en Prusse rassemble les titres des livres nouvellement imprimés. = bibliographie spécialisée. J. Tritheim ajoute un index auteur à sa bibliographie, classée par ordre chronologique d'écrivains ecclésiastiques et montre le concept d'entrées principales, entrées secondaires qui fut plus tard développé. Les dictionnaires multilingues se développent dès le début de l'imprimerie. Ex : Le prototype des dictionnaires multilingues est celui d'Ambroise CALEPIN (1435-1511). Dictionnaire de langue latine avec 2 puis 11 langues en 1508. |
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L'ordonnance de Montpellier du 28 décembre 1537, sous François Ier, introduit le " dépôt légal " : elle enjoint aux " éditeurs " de déposer à la librairie du château de Blois tout livre imprimé mis en vente dans le royaume. A la fin du XVIe s., le déclin des universités s'annonce. |
- Papier imprimé Les Manuce (imprimeurs italiens ) au début du XVIe s. et les Plantin-Moretus(Anvers, fin du XVIe s.) mettent en place différents formats selon l'usage d'un même texte.. - Correspondance manuscrite: - La correspondance privée est la voie principale de communication entre les chercheurs. Les savants y décrivent l'état de leur recherche. - Le crayon (1565 ?) Conrard Gesner décrit un outil d'écriture ressemblant au crayon. |
Vers le milieu du XVIe siècle, Le livre imprimé a acquis les éléments qui resteront les siens :
Adoption du caractère romain : caractère arrondi inspiré de la capitale antique et de la minuscule carolingienne. Le caractère romain trouve sa forme définitive au cours du XVIe s. atteignant son sommet avec le graveur français Claude Garamond (mort en 1561). - naissance du
- Robert Grandjean introduit le "caractère de civilité" en 1557, couramment utilisé jusqu'au XIXe s. |
- Tendance à la Bio-Bibliographie : pour les bibliographies spécialisées : - Mais aussi naissance des bibliographies générales internationales. Ex : Conrard Gesner (1516-1565), botaniste, zoologue, médecin crée la " Bibliotheca Universalis " - Bibliographies générales nationales, Ex : Catalogue of, English printed books (1595) dont l'auteur est André Maunsell.
Nombreuses contributions lexicographiques. Les langues nationales se " fixent " dans chaque pays d'Europe. Ex : Christophe Plantin (imprimeur anversois 1520-1589) imprime le 1er dictionnaire d'hollandais : " Thesaurus Theuticae linguae " (1573).
Recueil de " lieux communs " (terme de rhétorique désignant les sources où un orateur peut puiser des pensées et des preuves sur tous les sujets). (classement par rubriques) Ex : Les Adages d'Erasme (1469-1563). Prémice d'hypertexte " La Roue à livres " d'Agostino Ramelli en 1588 permet une consultation démultipliée des ouvrages. |
- L'important dans la bibliographie spécialisée est l'homme qui a écrit le texte au détriment de la description de l'objet livre lui-même. Peu à peu " contenu " et " contenant " seront traités avec une égale attention. - Au niveau du support et de son dispositif spatial :
- Au niveau du dispositif sémantique de repérage des outils.
. Les règles de la bibliographie ne sont pas encore établies. |
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(suite et fin) |
- Classification de bibliographie - Classification de catalogue Abandon du découpage classificatoire du Moyen-Age au profit d'une bibliothèque Universelle qui essaie de prendre en compte l'ensemble de la culture passée et présente. Ex : Plan de bibliothèque proposé à Henri III en 1584 par François de la Croix du Maine (1552-1592). L'index ne sert plus à un seul ouvrage (usage personnel), grâce à l'uniformisation typographique, l'ensemble des lecteurs peut y avoir accès. Ex : Index des citations de Jacques Cujas (1522-1590) du Corpus Juris. Ex : Index géographique de la main d'Ortelius en 1581, imprimé par Plantin en 1587. |
- L'étude des classifications des bibliothèques et de leur articulation avec les classifications des sciences reste à entreprendre.
- Possibilité de collectes des données dépassant nettement celles antérieurement connues, et de les juxtaposer, de les élucider sans devoir forcément les copier. - Possibilité de mise à jour de l'information. - Possibilité de citer des ouvrages et de renvoyer plus facilement à d'autres. |
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Lieux de connaissance : . Toujours les congrégations (jésuites, bénédictins...) . Les salons, les collèges, puis les académies:
. L'Université est en déclin. . Fin XVIIe: des lieux comme le laboratoire apparaissent. . Rôle important de la bibliothèque personnelle. . Constitution progressive de la future " République des Lettres ", où les membres ont un vaste réseau de relations épistolaires qui font office de journaux, congrès, et voyages. Ex : Marin Mersenne (1588-1648) |
- Naissance d'une presse scientifique Ex : Le Journal des Savants (1665) par Denis de Sallo. - Importance de la correspondance épistolaire manuscrite.
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- Les premiers imprimeurs imitaient le manuscrit. Désormais, le manuscrit soigné est copié d'après le livre imprimé. - Les Elzévir (famille de libraires et imprimeurs hollandais) au XVIIe s. sortent des ouvrages célèbres par leur petit format (in 12)
- Arrivée de l'alinéa. - Création de nouvelles lettres d'imprimerie:
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Ex : L'"Acta eruditorum" , à Leipzig, dans le volume de 1682 possède un " Index auctorum, ac rerum " (index auteur et sujet) qui divise les sujets en 6 catégories générales et dans chaque catégorie dresse une liste alphabétique des auteurs. Ex : Les assemblées hebdomadaires du Lundi de Théophraste Renaudot et son frère (1586-1653). Ces assemblées étaient le lieu de conférences où de beaux esprits pouvaient échanger des informations sur des sujets divers ; elles sont résumées et publiées dans les " centuries ". Ex : Premier catalogue imprimé entièrement alphabétique auteurs d'une bibliothèque publique. " Catalogus universalis librorum in bibliotheca Bodleiana ", catalogue de la bibliothèque Bodeléienne à Oxford en 1620. Ex : Bibliographie spécialisée. La " Bibliotheca chimica seu catalogus librorum philosophicorum hermeticorum " établit par Pierre Borel (1620-1689), chimiste et médecin. Ex : bibliographie générale nationale " Catalogue of books printed and published at London " publié par Robert Clauvel de 1668 à 1709 (libraire anglais). A la fois dictionnaire " de mots et de choses ". Ex : " Le Grand dictionnaire historique " de Louis Moréri, constamment réédité depuis 1674 jusqu'en 1759. Ex : Gabriel Naudé (1600-1643) bibliothécaire de Mazarin, publie en 1627 : " Advis pour dresser une bibliothèque " où il donne un ordre de classement bibliothéconomique. Nicolas Clément à la Bibliothèque du roi de 1670 à 1712 élabore une classification des livres imprimés. La classification inspirée de Naudé se divise en 5 grandes catégories : Théologie, jurisprudence, histoire, sciences et arts, belles lettres. |
- Au XVIIe s., - Au XVIIe s. : Le refus de la citation (Ne pas abuser de l'érudition de l'accumulation et plutôt revendiquer " la méthode " cf. Descartes) - Professionnalisation du savant - La mixité des genres : le dictionnaire " de mots et de choses " se réalise. Auparavant, d'un côté, on trouvait un instrument linguistique et de l'autre des encyclopédies avec des entrées par ordre alphabétique. - En 1694, la Banque d'Angleterre voit le jour : elle est la première à émettre de véritables billets de banque, et à lier l'émission de ceux-ci à l'escompte d'effets commerciaux. - Fancis Bacon (1596-1626) renouvèle l'ordre des Sciences, proposant une classification basée sur la distinction des facultés de l'âme: l'histoire (la mémoire), la poèsie (l'imagination), la philosophie (la raison). Il écrit le "Novum Organum" (1620) en référence à Aristote (Organum). |
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Emergence de la notion de propriété littéraire. Instauration d'un système juridique qui fixe les conditions de la propriété privée et reconnaît la responsabilité pénale de l'auteur. L'auteur propriétaire d'un bien négociable crée, conjointement à l'imprimeur / Éditeur, un large marché du livre. L'alphabétisation contribue largement à stimuler le marché du livre |
- Depuis l'invention de la typographie par Gutenberg vers 1450 jusqu'au début du XIXe s., rien d'essentiel ne change dans le processus de fabrication d'un livre (quantité, rapidité...). - Prémices de changement : en 1797, le comte Stanhope construit la première presse à main en fonte avec laquelle pouvait être imprimées de plus grandes feuilles. - La correspondance manuscrite a toujours de l'intérêt pour les échanges scientifiques, mais importance croissante du périodique scientifique. Le périodique se spécialise (ex: la presse médicale)
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- Elle est le produit de tout un mouvement intellectuel qui s'épanouit au XVIIIe s. Ex : Universal dictionary of Arts and Sciences ou Cyclopedia en 1728 d'Ephraïm Chambers en Angleterre. Ex : L'Encyclopédie de Diderot (1713-1784) et d'Alembert (1717-1783), parue de 1751-1772 puis celle de Panckoucke de 1776-1780. - Deux modes d'organisation de l'accès à l'information : . Diderot : un ordre alphabétique, avec des renvois organisés sur un mode associatif et transversal. . Panckoucke : Encyclopédie méthodique, organisée sur un mode d'arborescence avec un index général (qui suit l'arbre de la connaissance). - Le citoyen Bottin de la Société Libre des Sciences et des Arts de Strasbourg, publie à partir de 1799 "L'Annuaire politique et Économique du Département du Bas-Rhin" Ayant compris la technique de l'annuaire, il s'occupe de l'almanach du commerce de Paris (fondé en 1797) à partir de 1819. |
- Au niveau du dispositif sémantique et spatial : les outils d'accès ont acquis les formes et les fonctions qui resteront les leurs. Un intellectuel des " Lumières " Ex : Voltaire a à sa disposition :
- On trouve deux grands types de classement pour les encyclopédies
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XVIIIe s.: (suite)
En France l'université est toujours en déclin du point de vue de la recherche (22 universités dans toute la France). Les académies et les sociétés savantes, les cours et les chancelleries, les salons, les bibliothèques privées ou le cabinet ou le laboratoire du riche amateur sont devenus les lieux habituels de la recherche et de l'invention. Les artisans transmettent leur savoir-faire à l'intérieur de leur corporation.
Loi du 7 janvier 1791 sur les brevets ou " patentes ", 3 effets : . ils informent des progrès des techniques . ils protègent de la copie les inventions . passer le délai légal, une invention peut profiter à tout le monde. |
- La fiche / Carte à jouer - Papier : crise du chiffon.
. 1797 : fabrication du papier mécanique par Nicolas-Louis Robert (fabriqué en rouleau et non plus la feuille). . Plume à pointe d'acier. . Lunettes à double foyer par Benjamin Franklin en 1784.
- En 1795, Nicolas Conté, mécanicien et peintre invente le crayon. |
Le catalogue sur fiches (le terme fichier est souvent employé comme synonyme de catalogue). Grâce à la fiche, on peut modifier un catalogue de bibliothèque : quand on veut, on rajoute une fiche contenant une référence catalographique. Auparavant, il était difficile de rajouter une référence sur une liste déjà écrite.
-Avant le catalogue de bibliothèque sur fiches des érudits utilise les cartes à jouer pour travailler de façon personnelle |
Ex : En 1790, projet de catalogue collectif de tous les ouvrages appartenant à la France, en province et à Paris, à partir de fonds privés confisqués, préconisant l'emploi des cartes à jouer pour servir de fiches.
Ex : On dresse les tables des numéros du " Journal des Savants " de 1752 à 1764, avec un registre alphabétique unique ( par auteur, noms de personne, matière) 1771 : Le mot " bibliographie " apparaît dans le dictionnaire de Trévoux. Pendant la Révolution un " Bureau central bibliographique " est organisé à Paris : il a pour objet le catalogage des livres confisqués. - Bibliographie spécialisée : Ex : en 1755 " Bibliographia astronomica " de l'astronome et physicien allemand J.F. Weidler (1691-1755). - Bibliographie générale internationale : Ex : L'Allegemeines europaïsches Bücher-Lexikon, du libraire de Leipzig, Th. Georgi publié de 1742 à 1758 donne les livres (par auteurs) imprimés en Europe. - Bibliographie générale nationale : Ex : Bibliotheca Belgica sive virorum in Belgio vota, scriptisque illustrium catalogus librorumque nomenclatura usque ad ann
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- En 1700, 30 journaux scientifiques. Le journal scientifique a pour fonction de certifier les découvertes scientifiques. -Entre 1725 et 1800, 74 périodiques nouveaux (domaine médical exclus). - Copyright en 1709. - Remarquable expansion au XVIIIe de la science de la bibliographie :
. on fixe les règles du catalogage. . nouveaux systèmes de classement et de classification. |
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. Recherche dans les entreprises, dépôt de brevets. . Nouvelle loi de dépôt de brevet du 5 juillet 1844. Importance de la notice descriptive du brevet pour la documentation technique. . 1802 : création de la SEIN : Société d'Encouragement pour l'Industrie Nationale . Réorganisation des Universités mais encore activités des académies et sociétés savantes en France. . L'Allemagne a des universités qui fonctionnent bien. . Progrès de l'Instruction Publique pour tous (alphabétisation massive). . Constitution de bibliothèques et de centres d'archives accessibles à plus de personnes. . Les laboratoires sont de plus en plus nombreux, et à partir de 1860 ils sont liés à l'enseignement supérieur. . Expansion et professionnalisation de l'enseignement supérieur. . Vulgarisation scientifique (Éducation Populaire, hors des institutions d'enseignement). . Conquête de nouveaux pays. Nouvelles données de collecter. . Passage massif à l'industrialisation |
1812 : Koening et Bawer bâtissent la première " presse à cylindre " 1885 : la première " linotype ", machine à composer à usage industriel construite par O. Mergenthaler. 1887 : la première monotype construite par T. Lanston . Outils de communication :
= techniques électromécaniques et chimiques. 1873 : machine à écrire par Christophe Latham Sholes. 1884 : stylo à arrivée d'encre régulée par Lewis Edson Waterman. |
. Bibliographies spécialisées : Nombreuses bibliographies spécialisées parues dans des périodiques, puis dans des répertoires indépendants. . Bibliographie générale internationale : Ex : Charles-Jacques Brunet (1780-1867) fait paraître en 1810 son " Manuel du libraire et de l'amateur de livres " . Bibliographie générale nationale : Ex : Joseph-Marie Quérard (1796-1865) achève sa " France Littéraire " en 1822. . Bibliographie spécialisée fondée sur les dépouillements des articles de périodiques : Ex : " Catalogue of Scientific Papers " (1863), fait par la Société Royale de Londres qui énumère par ordre alphabétique auteur tous les articles scientifiques publiés dans la presse scientifique. Vers 1895, la Société Royale de Londres s'adresse à la coopération internationale pour l'aider à poursuivre le catalogue. Ex : "Annuaire Statistique de la France" paraît depuis 1878. Répertoire statistique classé par grands chapitres couvrant les différents acteurs de l'économie et des services, avec index. |
- De 1825 à 1900, 100 bibliographies spécialisées en Europe et aux U.S.A. . Gabriel Peignot (1767-1849), un des fondateurs en France de la bibliographie, en fait une branche de la Bibliologie.. Science du Livre = Bibliologie . En 1812, il fait paraître son Répertoire Universel de Bibliographie (3000 titres). - Plusieurs sociétés savantes spécialisées, ou d'importantes sociétés (ex : Institution of Civil Ingeneers) publient leurs propres journaux scientifiques et techniques. - 1885: 5105 périodiques scientifiques. - 1897: 8603 titres de périodiques scientifiques.
- En 1848 : changement de relation temps /Espace. La vitesse des informations décroche de la vitesse de la circulation des hommes. Le XIXe siècle se caractérise par de nouvelles inventions techniques mais les retombées sont lentes au niveau des usages. |
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(suite et fin)
Débuts de la féminisation des études supérieures. |
1890 : Naissance de la mécanographie, par Hermann Hollerith, qui invente la carte perforée (dans les bibliothèques la 1ère application date de 1936 à la Bibliothèque du Campus de l'Université de Texas). Dernière décennie du XIXe s : Naissance du dossier documentaire Ex : simultanément dans plusieurs bibliothèques parisiennes spécialisées. |
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Bibliographie générale internationale : Ex : Projet d'un répertoire sur fiches de tout ce qui a été imprimé depuis le XVe siècle, sur toutes les matières et dans tous les pays. Classement : auteurs et systématique élaboré par Henri LA FONTAINE et Paul OTLET (1868-1943).
Ensemble de pièces provenant de documents différents relatives à un thème et placées dans une chemise en papier cartonnée.
Gestion collective des catalogues aux U.S.A : dès 1893, les bibliothèques américaines pouvaient commander des fiches de catalogue au " Library bureau ". Ils sont nombreux et deviennent aussi des instruments d'éducation populaire. ex : L'Allegemeine Encyclopädie (1818-1890) de Ersch et Gruber (ordre alphabétique). Ex : " Le Grand Dictionnaire Universel du XIXe siècle " (1866-1876) de Pierre Larousse. Vers 1875, naissance des classifications universelles et encyclopédiques. Le savoir est divisé en un certain nombre de classes. Ex : première édition de la classification de Melvil Dewey (1875). |
- Chaire de Bibliographie en 1897 à Charles Mortet (France). - L'Institut International de Bibliographie (IIB) est créé en 1895 par Paul Otlet en Belgique. - Création du Bureau Bibliographique de Paris en 1899 par le Général Hippolyte Sebert (1839-1939) ; but : participer au répertoire de l'Institut International de Bibliographie dans le domaine des sciences et de leurs applications techniques et industrielles. - Les U.S.A. vont plus loin que les pays d'Europe. Ils font de leur bibliographie une véritable industrie :
- Les classifications reflètent l'état des connaissances à l'époque. - Avec la Dewey, naissance des langages documentaires, c'est-à-dire d'une liste de termes d'indexation destinée à décrire le contenu des documents employés. Prise de conscience qu'il s'agit d'un langage fabriqué et destiné à décrire et organiser le contenu des documents |
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- Les organisations scientifiques privées se multiplient et créent des centres de documentation - Pas de politique de L'IST avant la seconde guerre mondiale en Europe. - Cependant, un organisme comme l'Institut de Coopération Intellectuel (1919) a pour objectif de développer un réseau mondial de documentation. L'UNESCO reprend cet objectif après 1945 avec l'UNISIST. |
Outils de communication : 1900 : cinéma parlant. 1914 : appareil photo 35 mm 1926 : télévision 1935 : magnétophone 1938 : le stylo à bille 1938 : photocopieur Chester Carlson (physicien et avocat américain) découvre le dispositif électrostatique qui reproduit un document à l'identique. Mais les photocopieurs de bureau n'apparaissent qu'en 1960. Supports photosensibles :
Supports mécaniques :
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" La Bibliophoto " sorte de bibliothèque portable de microfiches, mise au point par Paul Otlet et Robert Goldschmidt en 1910. Premier appareil pour l'enregistrement et le repérage de documents sur microfilm Emmanuel Goldberg en 1927. (sélecteur de microfilms nommé : " machine statistique ") " Le Memex " Vannevar Bush en 1930-1933 propose sur un fonds documentaire spécialisé, sous forme microfilm, de repérer, et traiter l'information |
Bibliographie spécialisée : Le dépouillement des revues a beaucoup de retard : des répertoires périodiques cessent de paraître Ex : Catalogue of Scientific paper (+1913) Les Bibliographies nationales courantes sont acquises désormais. Développement des catalogues nationaux collectifs dans les années 20, ainsi que des catalogues spécialisés. En 1930, création de salle d'accueil pour les usagers qui rassemble les différents catalogues Ex : Salle des catalogues de la Bibliothèque Nationale mis en place par Suzanne Briet (1894-1988). Salle de bibliographique de la Bibliothèque de la Sorbonne par Louise Noelle Malclès (1899-1989). Selon Vannevar Bush, la recherche s'effectue de manière associative à partir d' un thème choisi dans le " Memex " (1930). |
- Devant le retard pris pour le dépouillement des périodiques, la non prise en compte de la documentation technique, et le manque de traitement des supports autres que le livre, de nombreux centres de documentation naissent et se rassemblent. - Création en France en 1932, de l'Union Française des Organismes de Documentation (UFOD) - Création en Angleterre en 1924 de l'Association of Special Libraries and Information Bureaux (ASLIB). - Création en 1937 de la Fédération Internationale de la Documentation(FID) - Naissance officielle de la Normalisation : L'AFNOR (Association Française de Normalisation) en 1926 - Puis de l'ISO en 1947 (International Standard Organization) - 1934 : Parution du " Traité de Documentation " de Paul Otlet. - Création d'une des premières entreprises françaises d'information et de conseil global aux entreprises et aux professions libérales en 1935 : SVP par Maurice de Turckheim. |
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1900-1945 (suite et fin) |
Supports magnétiques (Film polymère ou résine recouvert sur une face d'un oxyde de fer ou de chrome) Bandes sonores d'enregistrement magnétique du son, inventé en 1898, devient populaire après l'invention de la bande magnétique par la firme allemande I.G. Farben en 1935.
"Marc one" ordinateur (1944)
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Premiers essais concluant d'outil composé de sommaires de périodiques parus. Ex : Bulletin de sommaires des revues françaises et étrangères publié par la Société pour l'Encouragement des Etudes Grecques (1937, France). Ex : Né en 1937, le Kompass recense les entreprises de différents pays et donnent des informations sur les produits, les services et divers renseignements sur l'entreprise. Ex : Première édition en 1901 de la classification de la bibliothèque du congrès (CL) à Washington conçue comme un plan de classement interne. Elle a été reprise par d'autres bibliothèques. Ex : CDU (classification décimale universelle) par Paul Otlet et Henri La Fontaine. Parue en France pour la première fois en 1905. Ex : Première édition en 1933 de la Colon Classification. |
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Phase de pré-informatique. On distingue trois types de procédés parmi les instruments de sélection documentaire: procédés manuels
procédés semi-automatiques
procédés automatiques |
Cartes et bandes perforées (1950)
- fiche cartonnée (75X125 mm). Chaque fiche représente un document - fiche à colonnes ou fiche "Uniterm" (crée par Mortimer Taube)
- fiche préperforée - fiches superposables à sélection visuelle dites: "Peek a Boo" (ex: le " Selecto ")
- machines à cartes perforées - sélecteur photographique - ordinateur |
- 1960 microfilm-microfiches : Développement de l'utilisation des microfiches et des appareils destinés à les lire, comme le filmorex (conçu par le Dr. Samain: On lit une à une 8 à 32 vues par microfiche. Écrite en blanc sur fond noir, on ne feuillette plus les pages mais on les fait glisser de façon plus ou moins précise (inconvénient: éblouissement et filage au défilement). |
La mécanisation permet des opérations de tri, classement, interclassement. La forme codifiée permet l'exploitation des données pour toutes sortes de manipulations automatiques. Produits : - Catalogues réalisés par listage automatique de références reportées sur des cartes perforées. - Index, inventaire. Avec le " Sélecto " : la recherche se fait par intersection, c'est-à-dire superposition des fiches données et des fiches questions et par copies des informations retenues. Elle peut se faire par union, c'est-à-dire une exploration successive des fiches. Ex : Sélection mécanographique sur un corpus concernant l'outillage du bronze au Proche Orient (archéologie) de Jean-Claude Gardin au Centre Archéologique de documentation au CNRS en 1960. 1960 : apparition des premiers thésaurus Ex : 1954 : classification internationale des Brevets d'invention Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI) |
- La mise en mémoire se fait par frappe sur une machine spécialisée qui produit de la bande ou des cartes perforées, ex : machine de type Flexowriter.
- Mécanisation : . Temps considérable dans l'enregistrement des données mais fabrication rapide d'outils documentaires. - Deux mondes parallèles continuent de se développer : celui des bibliothèques qui utilisent les classifications et les listes de mots-vedettes-matières, et les centres de documentation qui développent les thésaurus puis introduisent l'indexation automatique, et les apports des systèmes experts dans les années 80-90.. |
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Après la seconde guerre mondiale, développement des centres nationaux de recherche et des organisations internationales (ONU, FAO, OMS, UNESCO, OCDE) A la fin du 20e siècle, un homme sur 2 lit correctement sur terre. Les nouveaux supports de documents sont inconsultables sans outils... écran et imprimantes... Dans les pays développés, le secteur tertiaire est très développé, et celui-ci est lié à l'information. (50% de la population active). L'information devient " le pétrole gris " de la fin du XXe siècle. |
Supports magnétiques : - Bandes vidéo, Alexander M. Pontiatoff ingénieur américain d'origine russe enregistre en 1956 une émission de TV sur bande magnétique. - bandes magnétiques d'ordinateur puis - 1970 : IBM remplace la bande magnétique par la disquette qui deviendra le support le plus courant de la micro-informatique. Supports optiques :
Depuis les années 1980, apparition des mémoires optiques ou documents à lecture laser (scanner) : vidéodisque, CD-Rom, DON, CDI, etc.... Inventions :
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Page écrite = écran d'ordinateur . ÉCRAN . CLAVIER . CURSEUR (puis SOURIS) Ces derniers sont les représentants à l'écran de l'utilisateur + périphériques : les lecteurs, les scanners, les imprimantes, modem... + Interfaces graphiques : . curseur ou souris . icônes (images graphiques symbolisant des logiciels ou des documents de travail) . fenêtres (donnant accès à des vues partielles et/ou simultanées de documents, multifenêtrage) . menus, en particulier menus déroulants (en remplacement de la saisie de codes de commandes souvent hermétiques). |
En 1945. Dans son article " As we may think " Vannevar Bush propose une lecture et une écriture non linéaires correspondant à la pratique de l'esprit humain, en découpant les unités d'information reliées entre elles par des liens. En 1960, Douglas Engelbart développe le premier véritable Hypertexte en utilisant l'informatique. En 1965, Ted Nelson invente le terme " hypertexte " dans le cadre de son projet de bibliothèque " XANADU ". En 1987, Apple lance sur les Macintosh, le logiciel Hypercard. Ce programme propose la création de liens entre des termes contenus dans des fichiers différents grâce à un pointeur. Key word in context (Kwic) et le key word out of context (Kwoc) |
- Chaque matériau a des propriétés qui influencent sur la conservation et l'utilisation des documents. - Les supports optiques sont supérieurs en stockage et en durée de vie aux supports magnétiques. - A la fin du 20e siècle, pour la 1ère fois : stockage, collecte, traitement, et diffusion s'effectuent sur le même support électronique. Il n'y a plus de séparation dans l'espace et dans le temps. - L'information devient multimédia : écrit + son + image fixe + image animée. - A une organisation hiérarchique ou par ordre alphabétique des informations, se rajoute un accès par association d'idées, de concepts. Toutefois, les roues à livre du Moyen-Âge et de la Renaissance permettaient, à une autre échelle la même démarche. |
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Une politique d'IST se met en place progressivement dans tous les pays occidentaux après la seconde guerre mondiale. Depuis 1945, " La Big Science " : gros moyens financiers investis dans la recherche privée ou public. A partir des années 70, développement de l'industrie de l'information diffusée en ligne. Production, diffusion et exploitation des Banques de données en ligne commerciales (ASCII et vidéotex) constituent aujourd'hui une véritable filière industrielle. |
Outils d'informatique et communication : 1945 : création de l'ENIAC ( premier ordinateur) 1954 : Radio à transistor 1959 : Circuit intégré 1962 : Satellite de télé-communication 1960 : développement des réseaux téléphoniques puis de réseaux transportant des données informatiques : USA 1969 : ARPANET puis 70-80 : développement d'INTERNET. Toutes les fonctions de transport se numérisent. 1973 : micro-ordinateur Micral (créé par Truong Trong The). 1974 : micro-ordinateur en kit Altaïr. 1975 : micro-ordinateur IBM 1977 : Micro-ordinateur inventé par Steve Jobs et Steve Wozniak (Apple) 1980 : fibre optique 1980 : Vidéotext en France.
Supports électroniques. World Wide Web (WWW):
INTERNET (en 1996, 40 à 60 millions d'utilisateurs à travers le monde) |
1951 : Le compilateur de G. Hopper établit pour la 1ère fois une interface entre le langage utilisé par l'informaticien et le langage binaire machine. 1964 : Traitement de texte IBM. Les machines de bureau pourvu d'un écran apparaissent en 1970. 1985 : Edition Assistée par Ordinateur Format Ecran : . Sur le WEB format en A4 . Sur le CD-ROM format 14 pouces (à l'italienne). 1985 : Pour pouvoir traiter et échanger des données, la création de traitement et d'échange de documents a été nécessaire : Norme : SGML (Langage normalisé de balisage généralisé) distingue lors de la saisie informatique du texte à imprimer la structure logique du document des instructions de sa mise en page. Les différentes parties du texte (par ex : les chapitres, paragraphes, etc...) sont découpés et repérés par des balises. Les auteurs peuvent utiliser cette norme pour fournir des manuscrits aux maisons d'édition et les maisons d'éditions pour créer un cycle de production (bases de données, édition et impression électronique). |
Techniques de repérage de l'information dans les systèmes électroniques de recherche d'information : - Les plus anciennes et les plus répandues (années 60 et 70, avec Perry et son équipe)
- Formalisation de modèles statistiques (années 70-80, travaux de Salton, Sparck Jones, Van Rijsbergen)
- Essor des techniques du traitement du langage naturel et des systèmes à base de connaissances (1980-90).
- Depuis 90-97, sur internet. Les moteurs de recherche généralistes d'Internet utilisent :
= mélange des techniques précédentes. |
- En 1995, on recense 5646 banques de données accessibles en ligne (en mode ASCII) + 1644, banques de données diffusées sur disquettes ou sur bandes magnétiques. + 235 codes " hauts paliers " en IST sur vidéotext. - Dans les systèmes électroniques de recherche d'information (domaine de l'information retrieval) un certain nombre de techniques sont mises en úuvre. Elles sont les préalables indispensables à toutes recherches d'informations. Nous les listons dans le dispositif sémantique car elles participent en amont au processus d'indexation. 3 approches :
- Multiplicité des interfaces et des formats d'espace graphique selon les supports. - Notion de " travail collectif " en réseau. - Normalisation des données électroniques au niveau international. -Hypertexte mondial |
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Supports électroniques |
Effort concerté pour les catalogues centralisés et produit en coopération. Les références sont mises en mémoire d'ordinateur : on parle de " banques de données ". Les usagers consultent sur écran à la bibliothèque, bientôt chez eux. Ex : OCLC (On Line Computer Library Center) : le plus ancien des réseaux informatisés de bibliothèques (1960), traverse les frontières de l'OHIO (USA) en 1973 puis devient international. OCLC, projet en cours sur Internet. L'index de citations introduit un nouveau principe, celui de l'indexation par noms d'auteurs : chaque notice d'auteur cité est accompagnée de la liste des auteurs qui le citent avec leurs références. Ex : Les index sont publiés par L'Institut for Scientific Information (ISI) à Philadelphie, créé par Eugène Garfield en 1958. Le plus connu est le " Science Citation Index " créé en 1963. Ces index permettent aussi un usage infométrique (facteurs d'impact). Ces index se trouvent sur plusieurs supports : papier, Banque de Données, CD-Rom, Internet... |
. Suite à la Bibliométrie (XIXe siècle) et grâce à la disponibilité de l'information sur les banques de données (depuis le milieu des années 1970), développement de traitement statistique. En 1969, G.M. Gabrov introduit le terme " Scientométrie " et en 1979, O. Nocke le terme " infométrie " pour désigner l'application des modèles statistiques et mathématiques pour dégager des lois relatives à l'Information Scientifique et Technique. - Depuis 1960 (et d'abord aux USA) autour de l'information se construit " La Science de l'information " qui a pour objet l'étude des propriétés générales de l'information et l'analyse des processus de sa construction, de sa communication et de son usage. |
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Ex : Répertoire thématique des ressources sur Internet : " Virtual Library "
2 classifications :
L'activité résumante (AR) automatique se développe dans les années 80. Ex : TOPIC, projet développé par des chercheurs de l'université de Konstanz (RFA) est un système de compréhension et de condensation qui analyse les textes intégraux (2000 à 4000 mots) en Allemagne dans le domaine des technologies de l'information. Ils sont nombreux depuis 1990 à être mis sur supports CD-Rom ou Internet. Ex : Encyclopédie Universalis (France) le passage sur CD-Rom en 1995 permet d'avoir une recherche sur 200.000 liens crées par l'équipe rédactionnelle, ainsi que le texte intégral et la bibliographie. - Depuis 94 (25e anniversaire d'Internet) Technique des " agents intelligents ". Nouvelle génération d'outils de repérage, de " technologies intellectuelles " permettant d'exploiter des nouveaux documents électroniques. Ex : Livetopics (F. Bourdoncle, 1996), création automatique d'une base de connaissance à partir des questions posées. Elle donne une description dynamique sous la forme d'une " carte sémantique " où les concepts se présentent sous forme d'arborescence ou de listes. |
- Les répertoires thématiques sur Internet se sont beaucoup développés depuis cinq ans.
On retrouve deux grands modes d'accès :
L'accès associatif semble prédominant dans internet. --> Caractère " interactif " de l'information. |
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Remarques ![]() |
- " Monde Virtuel " (MV) (casque + écrans stéréoscopiques) (recherches déjà abouties). - Ordinateur neuro-biologique (recherche en cours). |
- Les lecteurs sont immergés dans le monde virtuel - Les individus ou les groupes ont une image d'eux-mêmes et de leur situation dans le monde virtuel. - Chaque acte de l'individu ou du groupe modifie le monde virtuel.. |
- Immersion et navigation (avec carte) dans l'information. - Carte de l'espace sémantique de la communication dans le groupe se dessinant et se modifiant en temps réel. - Appropriation du langage d'accès par les utilisateurs. |
- Importance de l'accès par carte et développement de nouveaux symboles, voire d'un nouveau langage ? pour de nouveaux type de repérage ? - Usage de la monétique. |
Je remercie mes collègues pour leurs conseils et leurs corrections de la chronologie :
Boris Valentin, Maître de conférences à l'Université Paris 1 Panthéon/Sorbonne pour la période de la préhistoire : Dominique Charpin, Professeur à Paris 1 pour la période de Sumer : Bernard Legras, Maître de conférences à Paris 1 pour la période grecque : Claude Moatti, Maître de conférences à Paris 1 pour la période romaine : Marie-Anne Polo de Beaulieu, chargée de recherches CNRS au Centre de Recherches historique, Paris, Jacques Berlioz, directeur de recherches, CIHAM, Lyon, Monsieur Gasnault, ex-directeur de la bibliothèque Mazarine, pour la période du Moyen-Âge : Nicole Lemaître, professeur à Paris 1, pour la Renaissance et le XVIIe siècle : Daniel Roche, professeur à Paris 1, pour le XVIIe siècle et le XVIIIe siècle : Alain Corbin, professeur à Paris 1, pour le XIXe siècle : Jean-Claude Le Moal, chercheur à l'INRIA, pour le XXe siècle.
[Introduction] - [Tableau] - [Commentaire] - [Bibliographie]
© "Solaris", nº 4, Décembre 1997.